Conférence de Madame Mireille Munari, extraits du compte-rendu de J. Aubert (voir ci-dessous) :
L’enfant construit son identité à travers la double ascendance des lignées de ses grands-parents paternels et maternels. C’est dire le rôle essentiel des grands-parents dans la transmission.
Ils transmettent leur savoir-être, leur savoir-faire, de la culture, des croyances, des valeurs. Ils racontent l’histoire de famille et ce faisant aident l’enfant à s’inscrire dans cette histoire. Il est important pour l’enfant de savoir d’où il vient : cela lui permet de mieux forger son identité, ça lui donne un sentiment d’appartenance, et ça lui permet de consolider la « confiance en soi ». Il fera davantage preuve d’empathie, cas échéant d’aptitude à la résilience.
Les grands-parents transmettent déjà quantité de valeurs par leur seul art de vivre, selon la musique qu’ils écoutent, leur manière de cuisiner, de parler, d’occuper leur temps libre. Inévitablement les grands-parents indiquent qui ils sont par leur manière de répondre aux divers besoins de leurs petits-enfants (besoins physiologiques, de sécurité, d’amour, d’appartenance, d’estime, cognitifs, esthétiques et d’estime de soi).
Troisième événement anniversaire, la Journée intergénérationnelle s'est déroulée le 2 juin 2024.
Malgré un temps maussade et frais, une quinzaine d’adultes (grands-parents et parents) et une dizaine d’enfants se sont retrouvés au stand de Savagnier dès 11 heures.
Pour commencer, grands-parents et petits-enfants ont préparé des assiettes de dessert : salade de fruits en forme de poisson, d’escargot, de papillon ou de souris. Après la paëlla géante, les plus jeunes des petits-enfants ont fait une balade à dos d’âne, à la lisière du bois, puis ont participé à des jeux mis en place par les plus âgés des « petits-enfants » (18 à 22 ans) avec un concours par catégories d’âge.
La journée s'est terminée par un grand jeu collectif réunissant grands-parents, parents et petits-enfants !!
Pourquoi ce sujet ? A priori, les grands-parents aiment garder leurs petits-enfants mais on constate régulièrement que les grands-parents sont amenés à garder leurs petits-enfants au-delà de ce qu’ils souhaitent ou de ce qu’ils peuvent faire, ce qui engendre une grande fatigue et porte parfois même atteinte à leur santé !
Cette table ronde, animée par Marie Thérèse Erard, réunissait 5 personnes :
Mme Nicole Baur, conseillère communale à Neuchâtel, en charge du dicastère de la famille,
Mme Monica Maire Hefti, ancienne conseillère d’État neuchâteloise, présidente de la Commission fédérale pour les questions familiales
M. Jacques Aubert, médecin retraité, membre du comité de l’EGPne, grand-père de 9 petits-enfants
M. Fabien Fivaz, conseiller national, à l’origine d’un projet en faveur de l’accueil extra-familial
Suite aux échanges, on peut faire quelques constats :
Après les nombreuses questions des quelque quatre-vingts personnes présentes, un apéro a ponctué la soirée, permettant de poursuivre informellement les discussions…
A l’occasion de ses 10 ans d’activité, l’Association EGP a offert à ses membres une soirée Théâtre Forum, par la Compagnie Le Caméléon, sur le thème du cyberharcèlement. La soirée était ouverte à tous, organisée en collaboration avec l’Association des parents d’élèves, c’est donc un public diversifié et actif qui a donné la réplique aux intervenants.
En effet, le principe du Théâtre forum est le suivant : trois acteurs jouent une situation difficile, qui finit mal. La scène est ensuite reprise et il est demandé au public d’interrompre le jeu s’ils pensent qu’un des acteurs devrait faire/dire autre chose. Et ce sont aussi bien des adolescents, des parents que des grands-parents qui se sont impliqués et sont montés sur l’estrade pour tenter d’infléchir le cours des évènements et aboutir à une fin heureuse de l’histoire !
C’est ainsi que la question du cyberharcèlement dans sa complexité a été traitée avec émotion et dans la bonne humeur. Les suggestions des participants, toutes générations confondues, ont été accueillies sans jugement, essayées, discutées parfois.
Retenons quelques phrases, à méditer :
- A propos d’un cas de cyberharcèlement qui a fini de manière tragique : « tout le monde a vu, personne n’a rien dit »
- Si un message malvenu / malveillant arrive dans notre messagerie, « faire une bonne blague, c’est souffler sur les braises »
- Chaque jour, le téléphone fait des victimes : il y a le cyberharcèlement, mais récemment une jeune fille est morte, renversée par un tram…
Dyslexie, dysphasie, dyspraxie, dysorthographie, dysgraphie… Nombreux sont les troubles que l’on sait diagnostiquer aujourd’hui dès l’enfance, mais qui, bien souvent, perdurent à l’âge adulte.
Deux intervenante de l'Association Dyslexie suisse romande sont venues en parler à un public très intéessé : Mesdames I. Lavanchy et E. Weber. Quelques éléments :
Plus ces troubles sont détectés tôt, plus les orthophonistes peuvent obtenir des résultats. C’est un travail de longue haleine. Si ces troubles ne disparaissent pas toujours complètement, les personnes que l’on peut aider dès l’enfance pourront, dans une majorité de cas, vivre et exercer un métier sans souffrir de leur handicap.
Parlant des symptômes, on peut dire que ce sont des enfants qui ont de la peine à lire, travaillent plus lentement, se fatiguent et sont ainsi pénalisés à la fois dans leurs apprentissages et par les notes qu’ils obtiennent. C’est une double peine !
Comme ce sont des « handicaps invisibles », pas toujours repérés ni pris en compte par l’école, il faut encourager les parents à demander un bilan et, au besoin, se « battre » dans le milieu scolaire pour obtenir la compréhension et une aide des enseignants.
Il n’y a aucun lien entre ces difficultés et le niveau de développement intellectuel. Certaines personnes « dys » ont même une intelligence au-dessus de la moyenne !
L'association ATIC (Association de la Technologie de l'Information et de la Communication) qui était venue se présenter le 25 septembre 2023 à la soirée «Être des grands-parents connectés, est-ce important ?» a offert gratuitement aux membres de l’Association un cours sur la Sensibilité numérique.
Un exposé vivant et illustré, présentant les précautions les plus basiques : Comment détecter les pièges et les arnaques d’internet ? Comment protéger sa messagerie électronique ? Comment gérer ses mots de passe ? Comment améliorer simplement sa sécurité et sa confidentialité numérique ?
La période de questions a également permis de répondre à plusieurs demandes plus pointues, théoriques ou simplement pratiques en fin de soirée, les téléphones s’agitant autour de l’intervenante pour qu’elle montre « comment je trouve ça sur mon téléphone ? »…
Merci à l'ATIC pour cette soirée instructive!
La revue Générations consacre, dans son numéro d'avril 2023, un article à "Ce que les grands-parents rêvent d'être".
Plusieurs témoignages contrastés, vivants et authentiques, encadrés par les commentaires de Benoît Schneider, professeur en pychologie.
Parmi les témoignages, relevons ceux de deux membres de l'Association Etre grands-parents aujourd'hui, Neuchâtel.
Un article à lire, en lien ici.
Pour son Café thématique du 13 mars 2023, l’Association EGP-Ne a invité Madame Rosette Poletti, pour parler de l’importance des liens intergénérationnels. Infirmière, psychothérapeute, formatrice, chroniqueuse, Madame Poletti a présenté, du haut de ses 85 ans, une remarquable conférence sur les liens familiaux, particulièrement les liens intergénérationnels. Quelques points forts :
- Socrate l’avait déjà dit : il y a trois exigences pour une communication de qualité : ce que je dis est-il vrai ? est-ce utile de le raconter à l’autre ? mon propos fait-il preuve de bonté ?
- Il est bon que les petits-enfants aient d’autres interlocuteurs que leurs parents ; en transmettant des éléments de l’histoire familiale, les grands-parents offrent une sécurité intérieure aux jeunes. Cependant, être attentifs à ne pas « marcher sur les plates-bandes de l’autorité des parents »…
- Savoir s’émerveiller (regarder la fleur de lotus qui flotte sur l’eau plutôt que la boue qui traine au fond, maxime du Dalaï-lama), voir les petites joies du quotidien auxquelles les petits-enfants sont si attentifs.
- En conclusion, prendre soin des liens intergénérationnels, c’est consentir à ce qui est, vivre le plus possible « ici et maintenant », lâcher prise, pratiquer la bienveillance, autrement dit aimer les gens autour de soi, tels qu’ils sont.
Animé par la Docteure Margarida Murta, psychiatre et psychothérapeute d’enfants et d’adolescents, le Café thématique du 25 janvier 2023 a abordé, un peu en vrac, différentes situations et réflexions :
- La peur est une réaction normale qui nous protège du danger.
- Un enfant qui ne connaît pas la peur risque de se mettre en danger.
- Nous avons tous éprouvé de « l’anxiété » dans certaines situations. Un certain taux d’anxiété est normal (trac, examens…). Mais si cette anxiété devient paralysante (peur des chiens, de prendre l’avion, de traverser un tunnel, ascenseur,…), il peut être important de chercher de l’aide pour éviter des blocages, un repli sur soi, voire la dépression.
- Les enfants ont des compétences incroyables pour voir si nous sommes sereins ou inquiets ! Les grands-parents doivent éviter de transmettre leurs craintes et peuvent avoir un rôle important pour aider les enfants à maîtriser leurs peurs. Guetter les signaux révélateurs d’anxiété chez l’enfant : sommeil difficile, peur sur le chemin de l’école…
- Note positive pour terminer : une crise de panique ne dure que 50 à 60 minutes au maximum car le corps se défend et nous permet de retrouver le calme !!!
Dans la société d’aujourd’hui, nos petits-enfants sont en contact avec des camarades d’autres religions ainsi qu’avec des copains sans religion. C’est donc avec pertinence que l’école, dans ses cours liés au domaine des sciences humaines et sociales, aborde à tous les degrés le thème « Ethique et cultures religieuses ».
Pour ce Café thématique, cinq représentants de différentes religions ont été invités : un théologien protestant, un représentant de l’église catholique, un jeune musulman accompagné d’un imam, ainsi que le président de la communauté juive neuchâteloise.
Le modérateur de la soirée, le théologien Pierre Bühler a ouvert les débats sur le thème de la transmission religieuse aujourd’hui. Plusieurs aspects ont été abordés : règles et rituels, pratiques et habitudes familiales, fréquentation des lieux de culte.
Faut-il accéder à cette demande ? Quel animal « offrir » ? Quels bienfaits et quelles implications ?
Alain et Marina Von Allmen, vétérinaires, grands-parents et membres de l’Association ont apporté informations, conseils et mises en garde :
• faire prendre conscience à l’enfant qu’un animal n’est pas un simple « cadeau », c’est un être vivant et non un objet.
• idéalement, tous les membres de la famille seront consultés. Qui est prêt à s’occuper de l’animal, à seconder ou remplacer l’enfant ? Suggestion : on peut prendre, pour une année, un chien en « apprentissage » pour accompagner un aveugle ou une personne handicapée.
• l’éventail des animaux « domestiques » s’est étoffé : scorpions, reptiles, araignées, cochon d’Inde, poissons, tortues… Bien se renseigner sur les soins à donner et sur l’évolution de l’espèce.
• l’enfant retire beaucoup de la présence d’un animal au sein de sa famille : compagnie, confiance en soi, refuge en cas de tristesse…
• si l’animal meurt, il est déconseillé de le remplacer immédiatement par un autre animal. L’enfant sera triste, c’est normal et il apprendra que toute vie a une fin…
Le pronom « iel » est entré dans le dictionnaire... Que désigne le sigle LGBTQIA+ ? Que penser du changement de genre des mineurs ...
Pour répondre à ces questions, l’Association Etre grands-parents aujourd’hui – Neuchâtel a invité Monsieur Vincent Jobin de l’association GSN, « Générations, sexualités, Neuchâtel », association mandatée au niveau cantonal dans les domaines de l’éducation sexuelle dans les écoles.
Après avoir précisé ce que signifie LGBTQIA+, et rappelé que, jusqu'au début des années 1990, l'homosexualité était encore considérée comme une maladie mentale par l'OMS, Monsieur Jobin a parlé de la souffrance de ces personnes qui se sentent rejetées. Il a montré également que les grands-parents avaient un rôle à jouer comme ressource pour les jeunes aux prises avec d'importantes questions identitaires.
Une soirée enrichissante et "dérangeante" : Les participants sont, plus que d’habitude, restés après l’exposé pour échanger mais peut-être aussi pour « débriefer » !
33% des Suisses comptent sur les grands-parents pour garder leurs enfants. Parfois pour une heure, une journée, voire carrément pendant toutes les vacances. En général, tout le monde est content! Mais il arrive que cette collaboration intergénérationnelle pose des questions inattendues, crée des difficultés, voire des malentendus.
Le rôle des grands-parents change et évolue avec la société. Les grands-parents doivent-ils aussi jouer un rôle éducatif? Comment favoriser une communication fluide avec les parents? Que peuvent faire les grands-parents pour se préparer à ce nouveau rôle? Et que faire en cas de changement de structure familiale?
Tel était le thème de l'émission On en parle de la rts (radio télévision suisse romande), à laquelle a participé Marie-Thérèse Erard, co-fondatrice de l'association Etre grands-parents aujourd'hui, en partenariat avec Jon Schmidt, psychologue et thérapeute de famille.
Le 14 mars 2022 s'est tenue l'Assemblée générale de l'association. Assemblée statutaire, sans fait saillant.
En deuxième partie de soirée, un Café thématique sur le harcèlement, le cyberharcèlement et la violence à l'école.
Un clic, c’est si facile !... Internet, cet outil merveilleux, offre tant de possibilité qu’il peut en devenir dangereux. Harcèlement, pédocriminalité, pression d’ « amis » inconnus, envois irréfléchis sur les réseaux sociaux, désir d’appartenir au groupe, d’être apprécié, aimé, quoi qu’il en coûte (souvent très cher….).
Policier et intervenant du jour, Daniel Favre intervient dans les classes afin de faire de la prévention. Il écoute beaucoup et donne des conseils aux jeunes :
« Réfléchir avant d’agir », « briser le silence », ne pas suivre la meute, éteindre son natel le soir, oser dire « non », oser se défendre, ne pas rester seul, en parler avec un adulte de confiance, reconnaître ses émotions…
Daniel Favre donne aux élèves un numéro de téléphone, qu’ils peuvent utiliser en tout temps par Whatsapp. Ce moyen de communication lui permet de dialoguer, voire d’intervenir en tout temps avec des jeunes en souffrance ou en difficulté.
Et les parents et grands-parents dans « tout ça » ? Leur présence, leur attention, leurs conseils, leur bienveillance, leur autorité doivent être aux côtés de leurs enfants et petits-enfants afin de les entourer, de les guider, de les encourager, de les rendre attentifs aux dangers mais aussi au potentiel extraordinaire d’un Internet bien géré !
Pour en savoir plus, un blog du Réseau pédagogique neuchâtelois :
https://blogs.rpn.ch/preventic/
Ce blog vise à informer les parents de l’utilisation critique et pratique des MITIC (médias, images, technologies de l’information et de la communication).
Lors du Café thématique du 24 janvier 2022, une vingtaine de personnes se sont retrouvées pour écouter deux chercheuses de l’Institut de sociologie de l’Université de Neuchâtel, Mihaela Nedelku et Malika Wyss, évoquer la situation des grands-parents ne voyant plus leurs petits-enfants.
Initialement intéressées par les familles « transfrontalières », dont les membres ne vivent pas dans le même pays, les chercheuses ont lancé une étude exploratoire, financée par la Fondation Leenaards, sur le vécu de grands-parents, tristes ou frustrés de ne pas voir - et même parfois connaître - leurs petits-enfants. Leur surprise fut de découvrir que, si l’éloignement est certes un élément difficile à vivre pour les familles, la situation est pire lorsque c’est un conflit familial qui conduit à une rupture entre générations. En effet, l’éloignement sans conflit est vécu relativement sereinement, car il est compris, il a un sens accepté de tous dans le contexte de l’histoire familiale.
Les chercheuses ont identifié plusieurs cas de figure pour décrire les situations où un conflit familial vient brouiller les cartes et les cœurs. Rupture totale - permanente ou temporaire - suite à un divorce des enfants : grands-parents et petits-enfants sont alors des « victimes collatérales » du conflit. Mésentente ou conflits intergénérationnels entre les grands-parents et leurs enfants – ou beaux-enfants, conflits qui sont parfois anciens et qui persistent. Tensions et insatisfaction, sans rupture. La pandémie COVID est mentionnée comme ayant amplifié les phénomènes et exacerbé les situations.
Bien souvent, les grands-parents se sentent seuls pour affronter la situation et gérer leurs émotions. Manque d’écoute, indifférence, agressivité de l’entourage… Les moyens de communication actuels atténuent le sentiment de solitude ou d’abandon, mais rien ne vaut un vrai câlin !!
Envie d’en parler ? L’association Etre grands-parents aujourd’hui propose des groupes de parole et d’échange, ainsi qu’une écoute et une aide personnalisées. Contact :
En lien avec la thématique de la rencontre du mois d'août, un livre sort de presse :
Lettres aux nouveaux grands-parents. Cet ouvrage se décline sous forme de lettres adressées directement aux nouveaux grands-parents, signées par Vittoria Cesari Lusso et Simon Corthay, qui s'adressent directement aux lectrices et lecteurs.
Quelques exemples des thèmes traités :
- L’enfant de mon enfant est né!
- La tempête coronavirus : un défi inédit pour toutes les générations
- Les premiers services de garde : comment s’équiper sur les plans matériel et psychologique ?
- Les liens entre générations : changements et nouveaux équilibres
- Nouveaux défis dans l’art de communiquer à l’époque actuelle : pièges à éviter
- Quand les nouvelles technologies numériques s’en mêlent
-L’adolescence des enfants de nos enfants : de nouveaux défis pour toutes les générations
Pour commander :
Éditions Loisirs et Pédagogie SA - Chemin de Budron B 4A - 1052 Le Mont-sur-Lausanne Suisse
T +41 21 651 25 70
« Le sommeil, mieux le connaitre pour mieux l’apprivoiser »
L’association École des grands-parents a tenu son assemblée générale le 27 septembre 2021, à Neuchâtel.
Suite à la partie statutaire, M. Jacques Aubert, ancien médecin scolaire, membre de l’École des grands-parents, a fait un brillant exposé concernant le sommeil pour toutes les catégories d’âge.
Exposé extrêmement dense, enrichi des découvertes les plus récentes, qu’il est impossible de résumer. Quelques repères:
Le sommeil est un besoin. Cependant 2/3 des adultes ne dorment pas assez ! Tout comme les adolescents qui dorment en moyenne 7h au lieu de 9 ou 10 heures ! Le cerveau doit pouvoir éliminer les déchets qu’il produit, digérer les émotions, mémoriser et recharger les batteries…
Si certains dorment plus que d’autres, sont « du matin » ou « du soir », les grands-parents ont pu mieux comprendre pourquoi leur sommeil est souvent moins bon que lorsqu’ils étaient plus jeunes et pourquoi les adolescents, dès le début de la puberté, sont amenés à décaler fortement l’heure du coucher.
Pour finir, des conseils : inutile de se coucher alors que l’on n’a pas sommeil, bannir la sieste (sauf une « turbo » de 10 minutes), ne pas s’endormir devant la télévision, éliminer les « excitants », café, coca, écran… ne pas rester au lit lorsque l’on ne dort pas ….
Bref, un exposé palpitant… qui n’a endormi personne !
Un journaliste du quotidien Arcinfo a assité à cette soirée, il en a tiré un article, publié 12 novembre 2021.
En ligne (pour abonnés à arcinfo) : Jusqu'où encourager les enfants dans le sport ?
Des livres ? Accueil à la bibliothèque bien sûr !
Marie Thérèse Erard, qui a animé cette rencontre, avait invité Simon Corthay, ancien journaliste la Radio suisse romande pour parler de la grand-parentalité, en particulier de sa fraîche expérience de grand-père. Cette intéressante réunion a en outre bénéficié de la collaboration de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds.
L’invité a partagé avec les participant·e·s non seulement son expérience d’animateur de l’émission « Vacarme » sur la grand-parentalité, mais il a également témoigné de son expérience de grand-père pendant la période du confinement. En outre, le fil rouge de cette rencontre reposait sur certains chapitres du livre de Vittoria Cesari : Lettres aux nouveaux grands-parents, à paraître à l’automne 2021, ouvrage auquel a contribué Simon Corthay.
Malheureusement, seul un petit nombre de membres a répondu à l’invitation, mais la forme intimiste de cette rencontre a généré une forte participation des personnes présentes.
Une exposition de livres avait été préparée par les bibliothécaires de la Bibliothèque de la ville de La Chaux-de-Fonds. La liste de ces ouvrages peut être consultée sur le site internet de l’EGPne, dans l’onglet « Documents » sous « Bibliographie ». Ces livres peuvent être empruntés aussi bien à la Bibliothèque de Neuchâtel qu’à celle de La Chaux-de-Fonds.
Journée intergénérationnelle : En pleine ville, mais en pleine nature!
Après une période d’inactivité due au COVID 19, l’EGPne est heureuse d’avoir pu organiser une demi-journée intergénérationnelle aux Moulins du Gor, à Vauseyon, en pleine ville de Neuchâtel. La visite était en plein air, il n’y avait plus de contraintes sanitaires. De plus le temps était magnifique !
Les participants ont été répartis en deux groupes, l’un a fait la visite avec Mme Perrinjaquet, membre de l’EGPne et guide officielle du Gor, l’autre avec Mme Graef, présidente des lieux.
Les explications détaillées fournies lors de la visite des lieux ainsi que l’incursion imprévue au petit Musée des Moulins ont suscité de nombreuses questions de la part d’un public fort intéressé, qu’il s’agisse des enfants ou des adultes.
Un excellent goûter a clôturé ce beau moment de partage !
Dans le cadre du déconfinement progressif piloté par le gouvernement, les grands-parents ont reçu l'"autorisation" de faire des câlins à leurs petits enfants. On ne veut pas encore d'un système de garde qui mettraient les différentes générations en contact dans la durée, mais un rapide câlin qui fait du bien au coeur, c'est permis.
Cette décision fait débat dans les médias. Des grands-parents de notre association ont été interviewés à la télévision :
Les grands-parents se questionnent... émission diffusée le 7 mai 2020, RTS, téléjournal de 12h45
L'émission Brouhaha est destinée aux enfants "confinés" et diffusée à 13h30. Elle traite chaque jour d'un sujet différent. Les enfants peuvent téléphoner pour poser leurs questions, et un spécialiste leur répond.
Le mardi 28 avril 2020, la thématique concernait les grands-parents, que les enfants ne voient plus depuis le début du confinement. Marie-Thérèse Erard, membre de notre association, leur a répondu.
Brouhaha - grands-parents : le lien
Le 27 avril 2020, assouplissement des consignes d'éloignement des petits-enfants de leurs grands-parents, consignes liée au covid-19.
On a le droit de se voir, de se faire un câlin, mais seulement un petit peu...
La journaliste Ariane Gigon s'est mise à l'écoute des réactions et de la perplexité des grands-parents. Elle a entre autres interrogé des membres de l'association. Son article a paru le 28 avril 2020 dans Arcinfo et La Liberté.
Les fondateurs de l'Ecole des grands-parents ont partagé avec une journaliste d'Arcinfo leur expérience, leurs sentiments et réflexions concernant le confinement imposé à la population âgée.
Voici le lien avec l'article d'Antonella Fracasso, paru le mardi 7 avril 2020 :
Comment rester des grands-parents
Le covid-19 retient les grands-parents dans leur chaumière ! Les voilà privés de petits-enfants, pour leur bien ! Naturellement, les aînés acceptent, bon gré mal gré, de ne plus voir leurs petits pendant quelques semaines, pour pouvoir ensuite en profiter pendant des années…
Mais, comment traverser cette étape ? En mars, la télévision a rendu visite à deux de nos membres, et en a invité deux autres au téléjournal. Le 12 avril, reportage de Canal alfa auprès d'une de nos membres : "Sans ses 9 petits-enfants à Pâques, elle garde le moral" :
Téléjournal du 16 mars 2020, 19h30
Téléjournal du 18 mars 2020, 12h45
... comment chacun trouve sa place ?
Tel est le thème du Café thématique du 27 janvier 2020. C’est devant une trentaine de personnes attentives et intéressées que Jean Kellerhals, professeur honoraire de l’Université de Genève a, dans un premier temps, montré les différences entre la société d’hier et celle d’aujourd’hui : croyances, pluralisme idéologique, nouvelles parentalités, augmentation du travail des femmes, problèmes familiaux et défis de la vie de couple.
Aujourd’hui tout se discute : quand faire un enfant et combien en avoir ? Construire une maison ? Est-ce que dans quelques années on sera encore ensemble ? Les traditions sont moins prégnantes qu’auparavant, on est plus libre mais cette liberté rend la vie plus difficile. Le rôle de chaque génération n’est plus très bien défini.
Jean Kellerhals propose finalement, sous forme d’objectifs, quelques pistes qui se veulent positives et encourageantes, portant chacun à poursuivre la réflexion. Une soirée stimulante et intéressante!
Le 24 août 2019 a eu lieu la désormais traditionnelle journée intergénérationnelle, où se retrouvent grands-parents, parents et enfants, autour d’une thématique ou d’une activité particulière.
Une équipe de 15 adultes et 10 enfants ont participé à une magnifique matinée en compagnie de sept chiens Huskies et de leur « musheuse » Evelyne Gaze Stauffacher. Le contact avec ces canidés si proche du loup fut passionnant :
- Sur le plan théorique tout d’abord, où l’on apprend que ces chiens ont chacun leur caractère et leur place dans la meute, créant une dynamique évolutive comparable à ce que l’on observe dans une classe scolaire ou une famille.
- Puis en pratique, où chacun a pu participer à un « canicross », où les coureurs et les chiens étaient reliés par une corde élastique.
La journée s’est poursuivie par un repas « sorti du sac », des jeux et… beaucoup d’eau tant la chaleur était intense !
Le compte-rendu de Danièle Jobin Blanchard
L'émission "Vacarme" de la Radio suisse romande (RTS) a abordé différents aspects de la grand-parentalité durant la semaine du 25 février au 1er mars 2019.
Si vous n'avez pas eu l'occasion d'écouter ces émissions, vous pouvez le faire grâce au lien ci-dessous.
Cherchez en particulier l'émission du 27 février, durant laquelle Marie-Thérèse et Jean-Michel Erard, membres fondateurs de l'Ecole des grands-parents, se sont exprimés sur le thème du "lien rompu". Il s'agit du lien existant entre grands-parents et petits-enfants, qui peut parfois se rompre suite à des discordes familiales.
Lien avec le site de l'émission
Sélectionner "émissions par dates", l'émission "Vacarme" est à 13h04, chaque jour.
Le 7 novembre 2018, en lien avec le Colloque du 3 novembre (voir ci-dessous), la télévision suisse romande (RTS) a accueilli les grands-parents au téléjournal de la mi-journée.
Y sont entendus plusieurs membres de l'Ecole des grands-parents, ainsi que Vittoria Cesari, chercheuse qui est intervenue au Colloque.
Pour revoir cette séquence, cliquer sur le lien.
Ensuite : sélectionner "Emissions", puis "Calendrier", remonter au 7 novembre 2018 et chercher le TJ de 12h45. La séquence "grands-parents" commence à la minute 23.
La place des grands-parents aujourd'hui - Colloque du 5e anniversaire de l'association
Suite à une première partie formelle (accueil, remerciements, message des autorités, rappel de l’histoire et des activités de l’association), le colloque a proposé des apports et des débats fort intéressants sur les thématiques du jour :
Nouvelles technologies de la communication et qualité de vie relationnelle
Madame Vittoria Cesari reçoit un appel téléphonique de la Sorbonne au moment où on l’invite à prendre la parole. Appel réel ou fictif ?? Excellent point de départ à de vifs débats sur la place, dans les familles, des nouvelles technologies de communication, débats également alimentés par une courte vidéo montrant plusieurs situations relationnelles caractéristiques (voir le lien ci-dessous).
Les grands-parents aujourd’hui : quelle place, quels défis, quels enjeux ?
A la table ronde, des intervenants de divers horizons ont apporté d’autres éclairages et suscité de nouvelles discussions avec l’assistance.
Une demi journée très appréciée par la soixantaine de participants, qui ont également goûté avec bonheur les gourmandises qui les attendaient, du café matinal à l’apéritif festif clôturant le colloque !!
Les intervenants
Vittoria Cesari, docteure en psychologie et Antonio Iannaccone, professeur à l'Université de Neuchâtel
A la table ronde : Nicole Baur, cheffe de l’Office de l’égalité et de la famille, Neuchâtel; Malika Wyss, sociologue, Université de Neuchâtel; Margarida Murta, pédopsychiatre, Neuchâtel; Guillaume Jobin, père de trois enfants de 12, 4 et 2 ans; Jean-Michel Erard, président de l’EGPne et grand-père ; animation : Joëlle Pic Romain, animatrice radio à RTN
Documents
Vidéo "Nouvelles technologies et qualité de vie relationnelle" (à venir)
Les séquences de la vidéo en quelques mots
Résumé de la recherche présentée
Grands-parents et petits-enfants se sont réunis au Stand de Savagnier le dimanche 26 août 2018 pour une journée centrée sur la forêt.
Après une brève explication sur les forêts du Val-de-Ruz donnée par le garde-forestier, départ pour une balade très instructive : les frênes sont malades, les jeunes ormes, atteints par un champignon, se dessèchent. Tout de suite les questions fusent, posées tant par les enfants que par les grands-parents : pourquoi tant de bois par terre, le bostryche sévit-il toujours ? Pourquoi cet arbre est-il marqué ? Comment se décide une coupe ? …
La balade se termine au « sapin président », le plus grand arbre de la forêt ; un magnifique épicéa dont on mesure la circonférence, calcule le diamètre. A son pied, une ancienne souche vit encore, nourrie par le « sapin président »...
Les parents rejoignent l’équipe pour l’apéritif et les grillades.
En début d’après-midi, jeu de piste en forêt avec des défis adaptés à l’âge des petits-enfants : évaluer des longueurs, découvrir le travail des fourmis, ramasser quelques fruits, … Les plus petits, aidés de leurs grands-parents, font un tableau à base d’éléments naturels.
La journée se termine en beauté par des jeux prêtés par la ludothèque de La Chaux-de-Fonds!
Pas moins de 40 personnes ont participé lundi 29 janvier 2018 au Café thématique des grands-parents intitulé : « Parents et grands-parents : rivaux ou alliés ? ». Vittoria Cesari Lusso, docteure en psychologie de l’Université de Neuchâtel, spécialisée dans les problématiques relationnelles et auteure de plusieurs ouvrages sur la grand-parentalité a partagé avec entrain, humour et vivacité ses expériences de grand-mère et ses observations de chercheuse.
En s’appuyant sur son ouvrage, paru dans sa version française en 2016, et dont le titre complet est : « Parents et grands-parents : rivaux ou alliés ? Dépasser les conflits de rôles, développer le plaisir de la communication », l’intervenante a abordé le sujet selon trois volets : grands-parents, un rôle à inventer ; quelques cas pratiques et enfin revenir à des valeurs anciennes, telle la gratitude.
A l’issue de la soirée, les participants qui le souhaitaient ont pu acheter l’ouvrage et le faire dédicacer par l’auteure.
Un « Café thématique » sur les jeux vidéo a eu lieu le 15 novembre 2017. Une vingtaine de personnes ont écouté avec passion l’invité du jour, Monsieur Nils Weber, psychologue spécialisé en interconnectivité et président de l’association Gaming Federation.
Le témoignage envoyé par une participante au lendemain de la soirée résume bien le ressenti de l’assemblée : « Super intéressant hier soir. Niels Weber maîtrise son sujet à la perfection. La projection informait de manière précise et concrète. Le sujet est plus vaste que je ne l’imaginais. Je suis partie enchantée ».
Une foule de questions ont trouvé réponse : quels supports et quels types de jeux, quel temps y est consacré, quels dangers …
Les jeunes ont souvent l’impression que les jeux vidéo qu’ils apprécient n’intéressent pas leurs parents, et encore moins leurs grands-parents ! En fait, ils aiment expliquer ce qu’ils font et jouer avec des adultes si on les sollicite. En tant que grands-parents, pourquoi ne pas leur demander de nous montrer tel ou tel jeu, d’autant plus si c’est nous qui le leur avons offert !
Une belle soirée, où les grands-parents ont découvert et mieux compris un domaine qui prend tant d’importance dans le monde des jeunes d’aujourd’hui !
Le dimanche 3 septembre, clôture du programme 2016-2017 par une magnifique "Journée intergénérationnelle" qui a tenu toutes ses promesses et a montré, une fois encore, la magie de telles rencontres. Depuis la plus petite, âgée d’à peine dix-huit mois, au plus grand de presque quinze ans, chacun des onze enfants a pu trouver de quoi satisfaire ses intérêts... et les parents et grands-parents n’étaient pas en reste !
La visite de la ferme, magnifiquement préparée par le couple d’agriculteurs, a suscité beaucoup de questions, d’émotions, d’expérimentations : tenter de caresser les poules qui s’enfuient en caquetant, découvrir et goûter les légumes du potager, donner du foin aux vaches, sauter dans la paille, croquer du colza, observer la machine à trier les patates, s’asseoir au volant du tracteur... Le temps a passé bien vite.
Après la visite : apéritif, confection en commun d’une salade de fruits en forme d’animaux... (un bon moyen de faire manger des fruits aux enfants ! s’est exclamée une grand-maman), et grillades, sous la surveillance attentive des plus grands des enfants.
La journée s’est terminée par des jeux (l’éléphant souffleur de papillons ou de la pêche pour les plus petits et grande partie de foot pour les plus grands et quelques adultes) et un « atelier des odeurs » : s’il fut facile de se mettre d’accord sur l’odeur de la lavande ou celle de la vanille, d’autres senteurs ne faisaient pas l’unanimité : massepain ? médicaments ? chacun avait son idée.
En guise de bilan, voici la question d’un petit bonhomme à sa grand-maman : « on revient demain ? »
Lors de la soirée du 1er juin 2017, qui a réuni les grands-parents autour de la thématique "Comment occuper ses petits-enfants sans être débordés ou trop fatigués", une équipe de canal alpha est venue rencontrer les organisateurs de la rencontre et les participants à la séance, dans le but de présenter les objectifs et l'organisation de l'association aux téléspectateurs.
Un sympathique reportage, en lien ici !
Par ailleurs, l’Ecole des grands-parents a participé à une étude de l’Université de Neuchâtel, "Nouvelles technologies de la communication et qualité de vie relationnelle. Défis et ressources du point de vue des grands-parents". Le 9 juin 2017, les grands-parents étaient invités à l’Université pour prendre connaissance des premiers résultats de la recherche. La Télévision suisse romande y était aussi, elle a également interviewé des membres de l’association.
Le reportage de la rts est en lien ici.
La première soirée d’information du programme 2016-2017, « L’Ecole de nos petits-enfants n’est plus comme celle de nos enfants », a eu lieu le 14 novembre 2016 à la Chaux-de-Fonds.
Les deux intervenants, Madame Marie-Paule Matthey (collaboratrice CIIP) et Monsieur Alain Fournier (Ecole secondaire La Chaux-de-Fonds) ont présenté les différentes facettes des changements structuraux intervenus ces dernières années dans l’école, tant en Suisse que dans le canton de Neuchâtel. « Harmos », le « PER », les « secteurs », les « niveaux », l’évaluation des élèves, l’intégration des élèves en difficulté… Ce vaste champ de nouveautés a provoqué de nombreuses questions et intéressé un auditoire nombreux… malgré l’abondante neige qui s’était abattue dans les Montagnes !
Le programme 2015-2016 s’est achevé le dimanche 28 août par une journée intergénérationnelle où soleil et douceur du temps étaient au rendez-vous. Quelque 18 adultes, grands-parents et parents, et 10 enfants âgés de 8 mois à 14 ans se sont retrouvés au stand de Savagnier.
La matinée se voulait culinaire : tartines rigolotes et constructions de légumes pour l’apéritif, animaux fantastiques et brochettes de fruits colorées pour le dessert… grands-parents et petits-enfants ont coordonné leur travail dans la joie et la bonne humeur.
L’après-midi fut ludique, petits et grands ont pu apprécier les divers jeux, dont une bonne partie avait été prêtés par la Ludothèque de la Chaux-de-Fonds. Entre éléphant souffleur de papillons, parties de foot , pêche aux poissons géants … , chacun a trouvé son bonheur.
Beaucoup de plaisir, de joie partagée, de rires …
Le 22 mars 2016, Madame Sylvie Mallard Bonnot, conteuse, a captivé son auditoire dans l'environnement stimulant de la Bibliothèque du Collège de Marin (Neuchâtel). Elle a transmis son savoir avec maestria, jonglant entre sérieux et humour, distribuant généreusement les ingrédients de recettes savamment élaborées et largement expérimentées.
Récits originaux, contes et légendes d'ici et d'ailleurs... Mme Mallard Bonnot a réussi le difficile exercice de métamorphoser des grands-parents en apprentis conteurs d'histoires extraordinaires.
Le 28 avril, une dizaine de personnes se sont retrouvées pour partager leurs expériences de « grands-parents conteurs » et recevoir les dernières clés transmises par la conteuse. De nombreuses questions ont été débattues avant que les participants ne se lancent avec enthousiasme dans le jeu « raconte histoires » : à partir de 3 cartes, inventer un conte en une minute et le raconter en deux... un vrai challenge que chacun a relevé avec brio! La soirée s’est terminée par l’écoute attentive, intéressée et souriante d’un conte étiologique.
En novembre 2015, l’Ecole des grands-parents a profité d’une exposition au Musée d’ Ethnographie de Neuchâtel (Suisse) intitulée « C’est pas la mort », exposition conçue par des étudiants de l’Université de Neuchâtel, pour proposer à ses membres d'aborder ce thème.
Après une visite commentée, le sujet a été traité en compagnie de trois personnes régulièrement confrontées à la mort: Mme Isabelle Dreyer, intervenante à l’association As’tram Neuchâtel qui soutient les familles, et en particulier les enfants et adolescents, concernées par une situation de deuil. Mme Joelle Zuber, infirmière en soins palliatifs à La Chrysalide à La Chaux-de-Fonds, qui accompagne les personnes en fin de vie et soutient les familles touchées par la maladie d’un proche et le deuil. M. Gérard Berney, grand-papa et membre de notre association, qui anime des célébrations funèbres.
Près de 45 personnes ont participé à cette visite et au « Café thématique » qui a suivi. Les intervenant-e-s ont présenté leur travail et répondu avec beaucoup de tact et de sensibilité aux questions posées par les personnes présentes.
Moments très fort !